La vision apocalyptique dans Un barrage contre le pacifique de Marguerite Duras et Splendid Hôtel de Marie Redonnet
Dissertation
Nahid DAVATGAR REZVAN
Lettres Persanes et Langues Étrangères
1400
87p.
cd
M.A.
Langue et Littérature Françaises
1400/06/27
Résumé :Depuis toujours, la vision apocalyptique provenant des peurs humaines de fin du monde, est associée aux concepts d'horreur, de disparition, de catastrophe et de mort. La peur de l'apocalypse, indiquée d’abord dans les textes religieux chrétiens, est, en fait, la peur de la nature et la marque de grand pouvoir des facteurs naturels pour détruire la vie humaine. Dans la présente recherche, nous faisons une analyse sur la façon de l’évocation de l'énorme pouvoir de la nature et l'incapacité du personnage à agir face à ce pouvoir chez Marguerite Duras dans Un barrage contre le Pacifique et Marie Redonnet dans Splendid Hôtel. Le premier chapitre de cette étude aborde un aperçu général sur le tragique qui existe au sein de la famille et dans la société décrites dans ces deux romans. Car, la mort prématurée d’un membre de la famille entraîne les personnages à la violence et aux problèmes psychiques ; et la maîtrise des colonisateurs, des riches et des hommes dessine une société de l’injustice. Le deuxième chapitre porte sur l’appel du néant dans la vie des personnages et la dégradation continue qu’ils expérimentent dans de différents aspects comme santé, espace et économie. La vanité des efforts du personnage devant son destin inexorable, qui révèle la vacuité de son existence, est aussi traitée dans ce chapitre. Enfin, le troisième chapitre est une analyse des romans de Duras et de Redonnet dans le cadre de l’éco-apocalypse féminin. L’analyse des rapports dominé-dominant, homme-femme, et homme-nature, révèle comment par un procès de reproduction de violence, la nature-mère se transforme en nature-ennemi. L’examen du monde postapocalyptique caractérisé par la solitude et la mort montre la tentions de la vision apocalyptique de chacune des deux écrivaines traitées.Par cette étude, nous avons trouvé des éléments prouvant l’existence d’une vision apocalyptique chez les écrivains. Nous avons mis en scène la différence dans l’application de chacun de ces éléments au sein des deux œuvres, publiées à la moitié et à la fin de XXe siècle, afin d’illustrer la vision apocalyptique qui résonne une alarme d’urgence pour protéger la nature, les pauvres et les femmes.
دیدگاه آخرالزمانیِ نشأت گرفته از ترس¬های انسان نسبت به پایان جهان، همواره با مفاهیم وحشت، ناپدید شدن، فاجعه و مرگ همراه بوده است. ترس از آخرالزمان که برای اولین بار در متون مذهبیِ مسیحی مطرح شده¬اند، در واقع ترس از طبیعت و نشانۀ قدرت زیاد عوامل طبیعی در از بین بردن زندگی انسان است.بخش نخست این پژوهش مروری کلی بر تراژدی موجود در درون خانواده و در جامعۀ ترسیم شده در این دو رمان است. چرا که مرگ زودهنگام یکی از اعضای خانواده، شخصیت¬ها را به سوی خشونت و مشکلات روانی سوق می¬دهد؛ و تسلط استعمارگران، ثروتمندان و مردان، جامعه¬ای ناعادلانه را شکل می¬دهد. بخش دوم به بررسیِ پوچی در زندگی شخصیت¬ها و خرابی¬های مداوم در جنبه¬های مختلف زندگیِ آن¬ها مانند سلامت، فضای زندگی و وضعیت اقتصادی¬شان می¬پردازد. بیهودگیِ تلاش¬های شخصیت در برابر سرنوشت غیرقابل انکارش، که پوچی وجود او را آشکار می¬سازد نیز در این فصل بررسی می¬شود. در نهایت فصل سوم، تحلیلی از رمان¬های دوراس و رودونه در قالب تحلیل زیست-آخرالزمانِ زنانه است. تجزیه و تحلیل روابط سلطۀ غالب به مغلوب، مرد به زن، و انسان به طبیعت، نشان می¬دهد که چگونه از طریق بازتولید یک فرآیند خشونت آمیز، مادر-طبیعت به دشمن-طبیعت بدل می-شود. بررسی دنیای پسا آخرالزمانی که با تنهایی و مرگ شخصیت¬ها مشخص می¬شود، شدت دیدگاه آخرالزمانی نزد هر یک از دو نویسنده را مشخص می¬کند.از خلال این پژوهش شواهدی برای وجود دیدگاه آخرالزمانی در آثار این نویسندگان یافتیم. همچنین تفاوت کاربرد هر یک از این عناصر را در دو رمان منتشر شده در اواسط و پایان قرن بیستم را مشخص کردیم، تا بر زنگ خطر اضطراری تأکید کنیم که دیدگاه آخرالزمانی نسبت به حفاظت از طبیعت، فقرا و زنان به صدا در می¬آورد.
بررسی دیدگاه آخرالزمانی در رمانِ سدی بر اقیانوس آرام اثرمارگریت دوراس و هتل باشکوه اثر ماری رو دونه
Apocalypse, tragique, éco-apocalypse, écoféminisme, Margueritte Duras, Marie Redonnet