A Note on the Nachleben of Sedulius carm. pasch. 5.215-16
[Article]
Donato De Gianni
Leiden
Brill
The article takes a closer look at the simile of the goat and the vine in Sedulius' Carmen paschale 5.215-16, an allegory representing the robber who harasses Christ on the cross with his insults. The verse is imitated by the Medieval theologian Honorius Augustodunensis (12th c.) in the prologue of his cosmological treatise De imagine mundi, where it is directed, in an allusive way, against the detractors of that work. This imitation, until now not recognised by scholars, offers a new insight into the fortune of Sedulius' work in the Middle Ages. L'article approfondit la similitude du bouc et de la vigne utilisée par Sedulius aux vv. 215-16 du cinquième livre du Carmen Paschale pour représenter allégoriquement le voleur qui harcèle avec ses offenses le Christ crucifié. Le locus poétique est imité par le théologien médiéval Honorius Augustodunensis (xiie siècle) dans le prologue du traité cosmologique De imagine mundi avec une claire intention allusive aux détracteurs de l'oeuvre. Une telle imitation, jusqu'alors jamais relevé par les savants, offre une nouvelle contribution à la fortune du poète chrétien à l'époque médiévale. This article is in English. The article takes a closer look at the simile of the goat and the vine in Sedulius' Carmen paschale 5.215-16, an allegory representing the robber who harasses Christ on the cross with his insults. The verse is imitated by the Medieval theologian Honorius Augustodunensis (12th c.) in the prologue of his cosmological treatise De imagine mundi, where it is directed, in an allusive way, against the detractors of that work. This imitation, until now not recognised by scholars, offers a new insight into the fortune of Sedulius' work in the Middle Ages. L'article approfondit la similitude du bouc et de la vigne utilisée par Sedulius aux vv. 215-16 du cinquième livre du Carmen Paschale pour représenter allégoriquement le voleur qui harcèle avec ses offenses le Christ crucifié. Le locus poétique est imité par le théologien médiéval Honorius Augustodunensis (xiie siècle) dans le prologue du traité cosmologique De imagine mundi avec une claire intention allusive aux détracteurs de l'oeuvre. Une telle imitation, jusqu'alors jamais relevé par les savants, offre une nouvelle contribution à la fortune du poète chrétien à l'époque médiévale. This article is in English.